LES VIGILANTS
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 Yuriko Watanabe

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Poulpe
Poulpe Fiction
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Vigilant : Lone Father, Dr Cosmos, Psychic Rose
Date d'inscription : 26/10/2005

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MessageSujet: Yuriko Watanabe   Yuriko Watanabe EmptyLun 19 Mar - 17:54

- « Syf ? Où vas-tu ? »
- « Au Pocket D, Dodo, j’ai un rencard ! »
- « Avec Anthony ? »
- « Non. » Symphony Williamson tendit une petite carte à sa demi-sœur.
- « Aki Nomura ? Mais attends, c’est … »
- « Ouais, tout juste. »
- « Je croyais qu’elle était repartie dans son pays ? Tu penses qu’elle veut encore se battre contre toi ? »
- « Je ne crois pas. Il doit y avoir autre chose. Si elle voulait vraiment se battre contre moi, elle m’aurait fixé rendez-vous à Siren’s Call. »
- « Je peux venir ? »
- « Euh … »
- « Allez, quoi. Je ne sors plus beaucoup mon costume, et ça me manque. »
- « Bah, okay. »

Kings Row, quelques minutes plus tard

Les rues de la cité ouvrière dévoilent la tristesse et l’abandon de ces lieux. Ici, les gens se battent quotidiennement contre les petits tracas habituels, les Krânes, les Ferrailleurs, ou les Déviés. De temps en temps, le Paladin, création grotesque du roi des Ferrailleurs, fait irruption dans la zone, terrorisant les passants, jusqu’à ce qu’une bande de super-héros de passage renvoie le robot gigantesque de la décharge d’où il est issu.

Deux héroïnes circulent, déambulant calmement entre les immeubles. Elles sont connues, et les gangs alentours ne leur cherchent pas querelles. Un Krâne qui tapait sur une voiture, probablement pour l’ouvrir, s’en éloigne, menacé par un seul regard, en exhibant ses mains, qu’il montre vides, avant de prendre la fuite en courant. Il ne lui viendrait pas à l’idée de les défier, elles sont trop fortes pour lui.

L’une ressemble à un chat, portant sur son dos, dans un magnifique fourreau, une épée, dont la seule garde visible permet de dire qu’elle est magnifique. Kitty Cat grogne en voyant que personne ne veut se battre contre elle. L’autre est plus calme, plus sereine, un air un rien gothique, sous des cheveux qu’elle a coupé récemment. Doloris a légèrement modifié son look il y’a peu, suite à des problèmes d’ordre capillaire. Au cours d’une mission banale, ses longs cheveux ont été roussis par les flammes, et il a fallu les recouper pour ne pas éveiller les soupçons des élèves de sa classe. Une petite coupe a donc été salutaire.

Elles s’arrêtent ensemble devant un camion. Celui-ci semble banal, comme si il attendait que son propriétaire vienne le chercher. Un pneu à plat, un rétroviseur cassé, voilà ses seuls signes distinctifs, probablement une trace du passage de ces voyous de Krânes. Elles ouvrent les battants de la porte arrière, et, aussitôt, disparaissent dans les ténèbres, pour ressurgir quasiment instantanément dans la dimension de DJ Zero. Le vacarme de la rue laisse place au bruit omniprésent des sonorités techno de la boite de nuit.

- « On ne s’entend plus, ici ! » proteste Doloris.
- « C’est toujours comme ça ! Tu n’es jamais passée par le Pocket D ? »
- « Non. Ce n’est pas vraiment le genre d’endroit que je fréquente. Enfin, je veux dire seule. »
- « Notre copine l’aveugle doit nous rejoindre côté super-héros. On monte au bar, en l’attendant. »
- « D’accord. »

Les escaliers métalliques résonnèrent sous leurs pas, mais le son produit restait inaudible, noyé dans la musique. Les lieux étaient très peu fréquentés, ce qui n’avait rien d’étonnant en plein milieu d’après-midi. Très certainement que la discothèque serait remplie dès que le soleil se coucherait.

- « Tiens, on va s’installer là. » fit Kitty, sous l’approbation de sa demi-sœur.

La table désignée se trouvait à bonne distance de la balustrade, et le son régnant céans se faisait déjà un peu moins oppressant. L’endroit semblait familier à Kitty Cat.

- « Tu es déjà venue ici ? »
- « Oui, lorsque j’ai eu mon rendez-vous avec Zane. »
- « C’est dommage que ça n’ait pas marché entre vous. »
- « Hein ? » L’héroïne féline rosit légèrement. « Pourquoi tu dis ça ? »
- « Ben, vous auriez fait un joli couple : toi, tu agis avant de penser, lui, il pense avant d’agir. Et comme les contraires s’attirent … »
- « Dis donc, tu joues les entremetteuses, maintenant ? »
- « J’émets juste un regret. Je veux dire pour toi. D’après ce que j’ai entendu, ça ne marche pas trop avec Wellsman. »
- « Nous avons eu des mots. Ce sont des choses qui arrivent, dans un couple. Tu vas me dire que ça ne t’est jamais arrivé, avec ton footballeur ? »
- « Ben … non. »
- « C’est vrai. J’avais oublié qu’on te surnomme l’extraterrestre, au lycée. »
- « Oui. D’ailleurs, je n’ai pas compris pourquoi. »
- « Peut-être parce que tu as toujours raison, que tu ne t’énerves jamais, que tu es un peu lente à la détente sur l’humour, que tu traînes avec Merry Wilkins, que tu es ma demi-sœur, et tout un tas de trucs tous aussi horripilants les uns que les autres ! » énuméra Kitty.
- « Ah ? »
- « Sinon, d’après Victoire, son frère s’est trouvé une copine. Sur les Insoumises. »
- « Ho ? »
- « Donc, à moins de faire jouer mon physique –et ça, Maman ne me le pardonnera jamais-, impossible de récupérer le petit monsieur. De toute manière, je ne suis pas aussi sûre que toi, que ça aurait marché. »
- « A quelle heure, ton rendez-vous avec Blind Aki ? »
- « Elle ne devrait plus tarder, une petite dizaine de minutes. »

N’ayant rien à faire, le barman prit la peine de se déplacer jusqu’à la table des deux super-héroïnes, afin de prendre leur commande. Après avoir noté leurs desideratas sur son calepin, deux boissons non alcoolisées, il retourna derrière son comptoir, remplit deux verres, et les ramena à leur table. Il encaissa le montant des consommations, puis retourna à sa vaisselle. Avant même qu’il n’ait fini de ressuyer son premier verre, il le fit tomber, en voyant qu’une super-vilaine arrivait de son côté de la boite de nuit, puis qu’elle alla s’asseoir, après un regard circulaire, à côté des deux super-héroïnes. Il s’empressa de venir prendre sa commande, espérant peut-être ramasser quelques bribes d’informations, ce type de réunions étant assez peu courant, mais dû se replier face au regard peu amène que lui envoya la Ravageuse. Quand il se fut éloigné, elles commencèrent à discuter.

- « Je vous salue ! »
- « Te voilà bien aimable et courtoise –comme d’habitude ! Que me vaut le plaisir de cette invitation ? » fit Kitty Cat, lui rendant sa carte.
- « Vous voir, essentiellement, et tenir quelques propos quand à la situation actuelle. Vous avez sûrement des questions à me poser, et j’ai assurément une faveur à vous demander. Je vous encourage donc à poser vos questions, avant de vous présenter ma requête. »
- « Okay. Alors une question : où est-ce que tu étais passée et où est ton sabre ? »
- « Cela fait deux questions. »
- « Ouais, bon … »
- « Et bien, j’étais rentrée au Japon, en compagnie, et j’ai repris un autre type d’entraînement. J’ai fini par me rendre compte que tuer des gens dans le dos, comme me l’a appris mon précédent instructeur, ce n’était pas vraiment moi. D’où la disparition de mon sabre. »
- « Comment ça, en compagnie ? »
- « Au cours de mes pérégrinations sur les Insoumises, la fois précédente, j’ai rencontré un homme, japonais lui aussi, qui cherchait à se venger d’une certaine entreprise qui a élu domicile chez vous. J’ai donc replié mes affaires pour retourner dans mon pays, afin de l’aider dans sa quête de vengeance. »
- « De qui s’agit-il ? »
- « D’un certain Hisashi. Je ne sais pas si vous le connaissez. »
- « Ce nom me dit quelque chose. » fit Kitty Cat.
- « Il faisait parti d’une équipe de super-héros rattachés à la Police de Paragon City. » lui dit Doloris.
- « C’est cela. Il est le dernier d’une longue lignée de ninjas. Emue par cet homme, j’ai décidé de l’aider à reconstituer son clan, moyennant une fusion entre le sien et le mien. »
- « Il a accepté ? »
- « Avec une joie certaine. »
- « Et alors ? Quoi de neuf, depuis ? »
- « J’ai repris un entraînement de kunoichi, et suis devenue maîtresse en poisons. Vous me voyez navrée de ne plus vouloir me battre avec vous, mais les priorités du clan surclassent mes envies personnelles et égoïstes. »
- « Ce n’est pas grave. C’est juste que je vais avoir du mal à trouver un adversaire de valeur, maintenant. »
- « Vous m’en voyez, encore une fois, sincèrement désolée. »
- « Pourquoi ce retour soudain ? » questionna Doloris. « Et pourquoi sur les Insoumises ? »
- « Et bien, je suis toujours –comment dites-vous ?- ah oui, ‘indésirable’, du moins à Paragon City. La société, ennemie de mon mentor, s’est aussi établie sur les Insoumises. J’y poursuis donc son œuvre, en compagnie des ninjas qu’il forme, en sélectionnant certains hommes de paille de mon clan de yakuzas. Il me rejoindra lorsque les derniers seront formés. Quand à mon retour, c’est à ce sujet que j’ai une faveur à vous demander. J’aurais besoin de votre concours et de votre assistance, et cela probablement plus d’une fois. »
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MessageSujet: Re: Yuriko Watanabe   Yuriko Watanabe EmptyMer 21 Mar - 18:01

Yuriko Watanabe.

Ne cherchez pas ce nom dans les journaux, ou sur Internet. Si il y’a bien une chose que les Watanabe détestent par-dessus tout, c’est l’anormalité. Pourtant, celle-ci est source de beaucoup de célébrité, en bien comme en mal. Mais chez ces gens-là, cela apparaissait comme la pire des malédictions. Le couple n’a eu qu’un enfant, une fille, née dans la norme. Sa taille et son poids étaient normaux, et l’accouchement s’était déroulé sans anicroches. Rien qui ne sorte de l’ordinaire. Ca commence banalement. D’ailleurs, ça a continué banalement.

Yuriko ne montrera jamais aucune aptitude spéciale, dans son enfance. De même, son niveau d’étude sera toujours moyen, avec des hauts et des bas, et plus souvent des bas que des hauts. Du très normal, quoi. Rien d’exceptionnel. Dans sa famille, ‘on sait rester à sa place’. Alors que beaucoup cherchent à s’extirper du bourbier de la normalité, pour devenir riche, célèbre ou recherché, parfois les trois à la fois, les Watanabe continuent de se complaire dans ce que Blind Aki nomme aujourd’hui ‘la médiocrité’.

En plus de cette normalité affligeante, Yuriko se montre détachée, sans ambition, et un rien économe de ses moyens. Bien évidemment, cela se ressent au niveau de son niveau scolaire, au primaire, la plaçant juste en dessous de la barre des élèves moyens. Maintenant, avec le recul, on peut voir que, sans cette absence de motivation, elle aurait pu passer légèrement au-dessus du commun des mortels. Mais de peu.

Les Watanabe sont des gens simples, qui se contentent de peu. Le père travaille sur une chaîne, dans une usine qui fabrique des produits alimentaires surgelés. En vingt ans de carrière, il n’a pas bougé de sa fonction. Des promotions, on lui en a proposé, mais il les a refusé, car il ne s’y sentirait pas, selon ses propres dires, ‘à sa place’. La mère, elle, est restée à la maison, pour faire le ménage, regarder la télévision, et préparer à manger pour son mari et sa fille.

Comment est-ce que tout a dérapé ? Les disputes ont commencé à éclater entre la fille et ses parents quand celle-ci a eu quatorze ans. Les voisins interrogés prétendent que c’est à cause d’un mariage que le père arrangeait pour sa fille, avec un garçon ordinaire. D’autres disent que c’est parce que la jeune fille reprochait à ses parents le fait d’être banale, comme un fruit sans saveur. Les deux témoignages sont réels et se vérifient aisément.

D’abord, il y’a ce jeune homme, Kazuya Katsuragi, qui viendra fréquemment rendre visite aux Watanabe. Invariablement, toujours d’après ces mêmes voisins, il suffira qu’il arrive pour que l’on voie Yuriko sortir en flèche de l’appartement de ses parents, par les escaliers de secours le plus souvent. Ensuite, les résultats scolaires de Yuriko remontent en flèche, sans toutefois dépasser un certain seuil. En dépit de son travail acharné, elle peut difficilement rattraper une dizaine d’années de je m’en foutisme.

C’est à l’entrée au lycée que quelque chose se produit. Les états scolaires font état d’une propension à disparaître quand ça l’arrange. Et quand on dit disparaître, ce n’est pas littéralement. Yuriko semble passer d’un endroit à l’autre sans que l’on puisse savoir comment. Elle subit plusieurs entrevues, car on croit qu’elle quitte l’établissement. Plusieurs remontrances ont été abandonnées, la jeune fille ayant explicitement énuméré des faits qui s’étaient déroulés dans l’enceinte de l’école, aux moments où l’on prétendait qu’elle était sortie. Cette aptitude naturelle se combine ensuite avec son entrée dans un club qui s’occupe de sports de combat, en dépit des menaces parentales. Yuriko Watanabe sort désormais de la normalité.

La peur grandit chez les autres élèves. Une rumeur circule comme quoi elle frappe dans le dos, puis disparaît une fois son méfait accompli. La rumeur s’amplifie avec la disparition inexpliquée, deux ans plus tard, de Kazuya Katsuragi. On le retrouvera quelques temps plus tard, dans un hôpital de province, amnésique et handicapé à vie. Yuriko Watanabe disparaît alors de la circulation, pour resurgir sur les Insoumises.

De retour au Pocket D

- « Sympa, cette histoire. Mais je ne vois vraiment pas en quoi ça te concerne … ou nous. » fit Kitty Cat.
- « Pour former un bon ninja, il y’a plusieurs méthodes. L’entraînement, mais cela est long et coûteux, et nous n’avons pas de temps à gaspiller. Qui plus est, certains individus disposent de dons naturels pour le ninjutsu, comme cette Yuriko Watanabe. C’est pourquoi nous cherchons à la recruter. Elle serait un atout non négligeable pour la suite de nos opérations clandestines contre Crey. »
- « Et si elle ne veut pas ? »
- « Nous la convaincrons, je ne m’en fais pas pour ça. En revanche, j’ai omis volontairement un certain point lorsque je vous ai raconté son histoire. »
- « De quel ordre ? »
- « Je pense que le fait d’apprendre à se fondre dans le décor lui est venu de l’envie qu’elle avait de se cacher au vu de personnes bien particulières, comme ce jeune homme qui la pourchassait de ses assiduités. Cependant, il y’a eu un autre déclencheur qui a fait qu’elle a décidé d’apprendre les arts martiaux. »
- « Ah bon ? »
- « Nous avons eu du mal à le déterminer, mais il semblerait qu’elle ait décidé de sa voie en consultant un site internet qui vantait les exploits d’une américaine. Une jeune fille comme elle, adepte des arts martiaux, ayant acquis une certaine notoriété. Je pense que vous savez de qui je veux parler ? »
- « Euh, je devrais ? » Kitty Cat pensait jouer la surprise, mais elle renonça vite, en voyant le sourire sur le visage de la japonaise. « Symphony Williamson, je présume ? »
- « Oui, tout à fait. Vous comprenez pourquoi je vous en parle, n’est-ce pas ? »
- « Depuis quand es-tu au courant ? »
- « En fait, depuis notre première rencontre. Vous savez, vous passez difficilement inaperçue ! » Doloris leva les yeux au ciel. Combien de fois n’avait-elle dit à sa sœur par adoption d’être moins semblable à elle-même, en costume.
- « Grmpf ! » grogna Kitty Cat, frustrée d’avoir été ainsi dévoilée.
- « Et puis, il suffit, d’après mon précédent maître, de voir votre regard pour deviner que vous n’abandonnez jamais. »
- « J’en déduis donc » continua Doloris « que vous savez aussi qui je suis. »
- « Exactement. Rassurez-vous, cependant, le secret de vos identités sera bien conservé. De même, je ne m’en servirais pas pour obtenir ma faveur. »
- « Et cette faveur, c’est … ? » questionna Syf.
- « De me servir d’appât pour retrouver Yuriko. Elle va sûrement chercher à se perfectionner avant de se présenter devant vous. »
- « Vous pensez qu’elle en veut à Kitty ? » demanda Doloris.
- « Pas exactement. »
- « Non, elle n’en veut pas à Kitty Cat. Elle veut voir Symphony Williamson. » ajouta Kitty.
- « Tout à fait. »
- « Si elle veut me battre, elle a intérêt à s’accrocher ! »
- « Surtout depuis que tu as repris les arts martiaux au lycée ! » appuya Doloris.
- « Hé hé ! Comme je ne m’en sers plus pour faire la super-héroïne, je peux m’y remettre ! »
- « En revanche, j’ignore encore pourquoi elle veut vous voir. Au vu de son comportement pour le moins erratique, je me pose la question de savoir si c’est juste pour vous rencontrer ou bien pour vous défier. Dans tous les cas, si vous la rencontrez avant moi » Blind Aki tendit une sorte de biper à Kitty Cat « je vous serais gré de me contacter. Au pire, vous pourriez toujours lui proposer de me rencontrer ici. »

Kitty Cat prit le biper et le rangea aussitôt. Les trois jeunes filles se levèrent, sous le regard médusé du barman qui s’imaginait, au vu de leur mouvement soudain, qu’elles allaient se battre. Il fut d’autant plus étonné en voyant la super-vilaine tendre la main à la femme-chat, et encore plus en voyant celle-ci lui serrer. Doloris serra à son tour la main tendue, et le trio se divisa. Pendant que Blind Aki prenait le chemin des ascenseurs pour les Insoumises, Kitty Cat et Doloris quittèrent par l’autre voie la boite de nuit. Une fois dehors, Anaïs entama la discussion.

- « Tu sais bien que je n’ai rien contre tes décisions, mais il me semble que tu as accepté un peu vite. »
- « Cette Yuriko est venue ici pour me voir en tant que Symphony Williamson. J’ignore comment cela va évoluer, alors je préfère me dire qu’Aki sera là pour la cueillir, au besoin. »
- « Tu penses vraiment qu’on peut lui faire confiance ? »
- « Oui. Je ne sais pas comment l’expliquer, surtout qu’elle n’est pas toute blanche, mais je sens que ce genre de gonzesse garde ses secrets jusqu’au bout. »
- « Il ne reste plus qu’à attendre que Yuriko se manifeste. »
- « Ouais. »
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