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| La Rascasse et autres histoires de pirates ... | |
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Poulpe Poulpe Fiction
Nombre de messages : 3804 Age : 47 Vigilant : Lone Father, Dr Cosmos, Psychic Rose Date d'inscription : 26/10/2005
| Sujet: La Rascasse et autres histoires de pirates ... Lun 14 Avr - 16:40 | |
| La Rascasse De son vrai nom, Julie Lincot. Du moins, du nom qui lui a été attribué lors de son baptême, par les nonnes du couvent Saint-Pierre, près de Pointe-à-pitre, lesdites bonnes sœurs ayant recueilli l’enfant après son abandon devant le parvis de l’église où elles officiaient. Il n’y avait aucune trace quand à son origine, l’identité de ses parents, ou quoi que ce soit qui ait pu permettre de l’identifier formellement. Le nourrisson était âgé d’à peine quelques jours, et reposait sur le dallage, devant la porte, emmitouflé dans une chemise blanche usagée. La vérité, et, à ce jour, personne ne la sait, est qu’il s’agit d’un abandon volontaire, les parents de la jeune fille étant anglais et pirates. Fort heureusement doté d’un sens de la conservation de la famille, ils avaient préféré, les églises anglicanes n’étant pas fiables, la laisser en garde chez des ecclésiastiques français, plus rudes et attachés aux traditions. Les Millford se doutaient qu’il ne lui arriverait rien de fâcheux dans ses jeunes années. Un jour de pillage, cependant, le couvent fut incendié, les nonnes éventrées et violées, et Julie ne dû son salut qu’à une corvée de cueillette qu’elle effectuait ce jour-là dans les bois. Voyant l’incendie se propager dans l’enceinte du couvent, elle s’en éloigna rapidement, et bien lui en prit, car, quelques secondes plus tard, les sœurs qui l’accompagnaient dans sa corvée furent attrapée, et vendues comme esclaves dans des maisons de plaisir de villes de pirates. Agée de douze ans, devant subsister, dotée d’une malice inégalée, Julie se débrouilla pour revenir à Pointe-à-pitre. Pendant quatre ans, elle devint la bête noire de la milice, incapable de mettre la main sur cette voleuse audacieuse et futée. Elle disparut de la circulation pendant trois ans, après cela, et revint, un beau matin, aux commandes d’un navire de pirates, qu’elle mettait à disposition de sa majesté le Roi de France. Au vu des rapports donnés par les espions placés dans les colonies espagnoles et anglaises, le gouverneur de l’époque savait que celle que l’on nommait déjà La Rascasse menait la vie dure aux navires des autres contrées. Malgré deux regrettables accidents de navigation, elle ne fut jamais attrapée. Sa lettre de mission, la nommant Corsaire de France, lui fut donnée aussitôt. Pendant les trois années où elle a disparu, Julie s’était, en fait, déguisée en matelot pour prendre le large. Son nom commençait à être largement diffusé dans Pointe-à-pitre, et son visage connu. Se grimant légèrement, dissimulant sa poitrine sous d’épais bandages, rendant sa voix grave, elle réussit à se faire passer pour un homme et à embarquer clandestinement à bord de l’Insolente, un navire de commerce qui faisait le voyage entre le Nouveau Monde et l’Ancien. Au cours du voyage de retour, ils furent attaqués par des pirates. Ils vainquirent, mais l’Insolente avait subi bien trop de dommages et sombrait inéluctablement. Les survivants de l’Insolente chargèrent le peu de biens qu’il leur restait dans le navire ennemi, en chassant les derniers occupants, jetant ceux-ci à la mer, en prenant le soin de les lourder de plomb. Au cours du combat, les vêtements de Julie avaient été partiellement arrachés, dévoilant sa nature féminine. Mais même ainsi, elle avait pris sa part de combat. Le capitaine de l’Insolente, en colère d’avoir été bluffé, voulut la fouetter, et termina sa carrière en compagnie des requins. Les autres membres d’équipage ne voyaient pas cela d’un bon œil, mais elle leur expliqua rapidement la situation et ils comprirent. La lettre de mission du capitaine avait été détruite pendant l’abordage, aussi, même en baissant le drapeau de pirate et en battant pavillon français, il n’y avait aucune chance qu’on les laisse un jour rentrer chez eux. Peu ravis de devenir pirates eux-mêmes, ils se plièrent à sa volonté, car elle leur fit la promesse qu’un jour, ils retourneraient chez eux. Pendant les deux années qui suivirent, La Rascasse remplaça Julie Lincot, et nombre de bateaux d’autres nations furent abordés et coulés. Son équipage, d’abord méfiant à son égard et maladroit dans l’art du combat, se spécialisa. Tant et si bien qu’un jour, un étrange messager vint remettre une missive à La Rascasse. Celle-ci contenait une carte, un lieu de rendez-vous et une date, sur une île isolée, peu fréquentée. Le cachet ornant le courrier était officiel. Le Gouverneur désirait la voir. L’entrevue fut assez courte. Sous un parasol, le Gouverneur l’invita à s’asseoir, puis lui posa quelques questions, comme de savoir pourquoi elle n’attaquait pas des français, les pirates n’ayant ni foi ni loi, ce à quoi elle répondit que jamais, au grand jamais, elle ne s’attaquait à ses compatriotes. Certes, elle avait volé dans son enfance, mais dans le seul et unique but de se nourrir. Devant tant de passion pour un pays qu’elle n’avait jamais connu, le Gouverneur, déjà fort impressionné par ses prestations sur mer, surtout en considérant son jeune âge, lui tint la promesse qu’il ferait tout pour les avoir à son service, elle et ses hommes. Sous bonne garde, son navire entra un jour dans le port de Pointe-à-pitre, et elle reçut des mains même du Gouverneur une lettre de mission, la nommant explicitement Corsaire au service de la France. Elle jura fidélité à son pays, et ses hommes l’acclamèrent, car elle avait tenu sa promesse de les ramener au pays. Pendant un mois, elle suivit quelques séances d’entraînement avec les soldats de la Marine, afin de perfectionner ses dons. Puis, un jour, on l’invita lors d’une soirée mondaine, bien que d’ordinaire, elle les évitait. Entrant en possession d’une carte, certains vils instincts matériels se réveillèrent. La Rascasse, fiche signalétique Véritable Nom : Julie Lincot Navire actuel : La Fringante Type de combat : Combat en traître Parenté connue : néant Signe(s) particulier(s) : - D’origine anglaise, même si elle l’ignore, ainsi que tout ceux autour d’elle.
- Fait preuve d’une fidélité absolue envers son pays.
- Tendance à être naïve, mais ce n’est qu’une façade pour endormir la méfiance.
- A parfois du mal à se faire obéir, à cause de son jeune âge.
- Encore vierge, en dépit de deux années passées au sein de la confrérie des pirates. Ceux-ci ne lui ont d’ailleurs pas pardonné son passage à l’ennemi.
- Cherche un mari.
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| | | Poulpe Poulpe Fiction
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| Sujet: Re: La Rascasse et autres histoires de pirates ... Lun 14 Avr - 16:43 | |
| Olivier De Landroit Originaire d’Europe, le capitaine de l’Intrépide, navire de guerre français, est un homme qui a manqué sa vocation. Dès son plus jeune âge, son père envisageait pour lui une carrière d’ecclésiaste, car la famille De Landroit était fort pieuse. De fait, tout était envisagé en ce sens, tels que des cours de latin, de grec, de mathématiques. Le jeune homme se pliait volontiers aux exigences de son modèle de père, un homme juste et honnête. La date du séminaire approchait, et, selon toute vraisemblance, Gustave De Landroit voyait déjà son fils devenir évêque ou cardinal. Comment le jeune homme, bien élevé, en est venu à l’armée ? Tout simplement par une erreur, celle de recueillir sous leur toit, alors qu’il avait quinze ans, sa cousine Berthe, plus âgée de deux années, une parente éloignée, fille d’une cousine de sa mère. Celle-ci était déjà fort belle, mais très peu vertueuse. Elle racontait une sombre histoire de machination, de chantage, qui l’avait contrainte à accepter les avances de son beau-père. Sa mère pensait la mettre à l’abri du vice en l’envoyant chez des membres de sa famille respectueux des traditions. Malencontreusement, elle se révéla vite avoir cela dans la peau, avec un trait de caractère bien particulier qui faisait qu’elle s’intéressait bien plus aux hommes qui se refusaient à elle qu’à ceux qui, manifestement, étaient tenté de la posséder. Elle jeta donc son dévolu sur Olivier, plutôt que sur son grand frère Armand, un jeune homme robuste qui aurait bien fait de Berthe sa femme, en dépit de ses tares. Elle déploya des trésors de perfidie et d’imagination pour piéger le jeune homme. Celui-ci crut, pendant un moment, que la raideur de son caleçon ne le quitterait jamais. Mais il tint bon, du moins, jusqu’à ce funeste jour d’été. La chaleur était épouvantable, et, lassé de lui échapper, il avait proposé à sa cousine, en tout bien, tout honneur, un déjeuner sous le vaste chêne du parc. Aucune idée malveillante ne lui vint à l’esprit, il était tout entier tourné vers le séminaire, qui devait commencer l’année prochaine. Hélas, Berthe ne l’entendait pas de cette façon. Elle fit semblant de se tordre la cheville, lors d’un jeu de cache-cache, pour qu’il l’emmène se reposer dans les écuries. Là, elle réussit à obtenir de lui ce qu’elle cherchait depuis des mois. Il commença à peine à la besogner, qu’ils furent surpris par Armand. Ce dernier, jaloux de n’avoir pu conquérir le cœur de la belle infidèle, dénonça Olivier à leur père. Si la déception de Gustave était grande, elle n’était rien à côté de la frustration du jeune homme, furieux envers lui-même de s’être ainsi laissé piéger. Au vu du pêché de chair accompli, et connaissant la nature honnête de son père, il savait que sa carrière de séminariste, à laquelle il se préparait depuis si longtemps, ne lui serait plus jamais accessible. Il proposa alors à son père de racheter son comportement, en entrant au service du Roi. Désirant séparer son plus jeune fils de la jouvencelle lubrique, il accepta, même à contrecoeur, sachant qu’avec les affaires du Nouveau Monde, son fils pourrait prochainement lui être arraché. Il entra au service d’un commandeur de la Marine Française, à La Rochelle, tandis que sa cousine allait croupir dans la cellule d’un couvent austère. Pendant deux ans, il resta à terre, s’occupant de paperasses pour le compte de son supérieur. Ensuite, on le fit voyager quelque peu, sur les côtes françaises, en tant que second de capitaine de navire. Puis, lors de ses vingt-et-un ans, on lui octroya le commandement d’un navire. L’Intrépide était un bateau, certes relativement petit, mais il devenait, et cela Olivier l’attendait depuis déjà un moment, son navire. Doté d’un équipage rôdé, bien préparé, il prit part à quelques affrontements navals. Son audace et son intelligence furent vite remarquées par ses supérieurs, sans toutefois être appréciées à leur juste valeur. Le colonel Du Moulin, responsable de l’unité du jeune homme, craignait que celui-ci ne prenne trop rapidement du galon. C’est donc sur sa suggestion qu’Olivier fut envoyé, selon les dires employés par l’ordre de mission de l’amirauté, en renfort. Il lui fut difficile de quitter sa terre natale, mais il se découvrit une passion pour l’exploration. Au fur et à mesure que son bateau franchissait les flots, il se mit à rêver, imaginant ce Monde Nouveau où il mettrait bientôt les pieds. Entrant en possession d’une carte, il s’est mis à imaginer des montagnes d’or et d’argent, qui lui permettraient de s’établir sur le Nouveau Monde en tant que propriétaire terrien, tel son père, qui reste son modèle. Olivier De Landroit, fiche signalétique Véritable Nom : Olivier, Octave, Odelon De Landroit Navire actuel : La Sans-Gêne, nommé ainsi en souvenir de sa cousine. Ancien navire : L'Intrépide Type de combat : Escrime Parenté connue : Gustave, Adrien, Bonacieux De Landroit (père), Armand, Gédéon, Lucien De Landroit (frère), Lucienne, Henriette De Landroit, née Rouget (mère), Berthe, Alphonsine, Léontine Rouget (cousine) Signe(s) particulier(s) : - Se montre un peu froid avec la gente féminine, qu’il imagine toutes perfides et sournoises.
- Continue d’aller à l’église tous les Dimanches.
- Facilement influençable, surtout par temps chaud (il perd fréquemment le Nord lorsque la température dépasse les trente degrés Celsius).
- Ne manque jamais d’écrire à son père au moins une fois par semaine.
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| | | Poulpe Poulpe Fiction
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| Sujet: Re: La Rascasse et autres histoires de pirates ... Lun 14 Avr - 16:46 | |
| Facelia Stone Cette jeune anglaise (à l’époque) fut vendue comme servante à un Vicomte. Elle venait de perdre son père, décédé de scarlatine, et sa mère, qui s’était jetée dans un puit, après que l’apothicaire lui eut annoncé le décès de son mari. Prise en charge par un de ses oncles, et ce dernier ne voulant pas s’encombrer d’une donzelle, n’ayant lui-même que des fils, il s’en débarrassa en la cédant telle une esclave. Comme cela, lui assura t’il, elle ne manquerait de rien. Elle avait alors sept ans. Pendant dix ans, elle accomplit son office, en tant que servante de l’épouse du Vicomte, une femme adultère qui se complaisait à compter ses amants, et à en parler à son mari. Ce dernier, un époux bafoué, trompé, tua un jour sa femme d’un coup de poignard, avant de se jeter sur la malheureuse jeune fille, innocente mais qui allait pourtant payer pour les fautes de l’épouse infidèle. Après lui avoir fait mal, le Vicomte se releva, contemplant son œuvre. Il fit demi-tour, sans un regard de compassion pour la malheureuse jeune fille, et mal lui en prit. On ne sait quelle mouche l’a piqué, quelle folie l’a atteinte, maintenant que le mal était fait, mais elle s’empara du poignard planté dans le corps de sa maîtresse et elle lui fit visiter le dos de l’infortuné noble. Même une fois qu’il fut au sol, elle continua de le lacérer de coup de dague, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un amas de chair. On aurait pu croire qu’un boucher venait de dépecer un mouton. Lorsqu’elle prit conscience de ses actes, Facelia se dépêcha de se laver, de prendre tout l’argent qu’elle pouvait, et de disparaître. Elle prit un carrosse, pour arriver au port, et acheta une place sur un navire qui partait pour le Nouveau Monde. Craignant qu’on ne lui pose des questions sur l’origine de sa fortune, elle avait aussi emprunté des vêtements de la vicomtesse, afin de paraître plus raffinée. Pendant toute la traversée, elle se fit passer pour une noble. C’est d’ailleurs ce mensonge qui lui valut d’avoir la vie sauve, lorsque le navire fut arraisonné par des pirates. Croyant qu’ils pourraient tirer une rançon de la donzelle, ils se contentèrent de la déposséder des maigres affaires qu’il lui restait, et l’envoyèrent à fond de cale. L’un des hommes d’équipage abusa d’elle. Elle se défendit, lui arracha les cheveux, se débattit en donnant moult coups de pieds et poings, puis finalement, lui creva les yeux. Une fois qu’il fut au sol, elle recommença le même manège qu’avec le Vicomte, dépeçant le corps de l’homme qui avait profité d’elle, sous le regard horrifié de quelques autres marins, prisonniers eux aussi. Lorsqu’ils découvrirent le spectacle de cette jeune femme, recroquevillée, tenant en main un couteau avec lequel elle venait d’écharper vif l’un des leurs, les autres pirates voulurent se débarrasser d’elle. Mais ils furent interrompus dans leur élan par l’arrivée de leur capitaine, une femme d’âge mûr, au regard d’acier, aux vêtements classiques mais de bonne coupe. Elle regarda Facelia, puis lui demanda ce que l’homme mort avait bien pu lui faire, pour mériter de finir dans un tel état. La jeune fille ne répondit pas, la toisant avec un regard mauvais. La capitaine s’appelait Neylan, et n’avait nul autre nom, selon ses dires. Elle décida de laisser Facelia en cellule, encourageant ses hommes à faire d’elle ce qu’ils voulaient, en sachant qu’ils finiraient tous comme leur camarade si il leur prenait la fantaisie de vouloir profiter de leur prisonnière. Pendant plusieurs jours, Neylan revint, reposant toujours la même question, à savoir ce que l’homme d’équipage avait fait pour mériter un tel châtiment. Au bout d’une semaine, Facelia lui répondit, expliquant tout ce qui lui était arrivé, depuis son entrée chez le Vicomte, après avoir été vendue, jusqu’aux récents évènements, qui avait valu la mort à l’un des hommes de Neylan. Celle-ci la remercia de sa réponse, et, comme récompense, la laissa sortir. Elle ne retourna jamais dans sa geôle, la capitaine préférant la savoir près d’elle. Cette dernière savait comment manipuler Facelia, et elle en fit un second dévoué, lorsque le précédent mourut lors d’une escarmouche avec un navire espagnol. Puis, un jour, Neylan étant malade, Facelia se fit passer pour elle, afin de faire en sorte que les navires de guerre hollandais cherche à la capturer elle plutôt que la capitaine. C’est ainsi qu’elle se retrouva à fond de cale, et que commence une autre histoire. Facelia Stone, fiche signalétique Véritable Nom : Facelia Stone Navire actuel : La Mante Type de combat : pas encore décidé, ne sachant pas si les pirates ont d’autres spécificités que corsaires, officiers ou marchands. Parenté connue : aucune qui ne soit en vie aujourd’hui. Signe(s) particulier(s) : - Souffre d’un dédoublement de personnalité depuis son viol par le Vicomte.
- Recherchée pour le meurtre d’un noble anglais.
- Caractère étrange, passant d’un calme olympien à une furie incontrôlable, selon que sa schizophrénie se réveille ou pas.
- Tout homme ayant des relations sexuelles avec elle (que ce soit volontaire ou forcé) disparaît subitement au terme d’une nuit.
- Déteste les catins, les filles de joie et de mauvaise vie.
- A une tendance poussée à l’homicide.
- A une confiance aveugle en Neylan, et veut retrouver le trésor pour le lui offrir.
- Sait se faire obéir de ses hommes, par la peur qu’elle inspire.
- A déjà émasculé l’un de ceux-ci en tirant dessus au canon (en fait, la moitié du corps lui a été arrachée).
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